CO-GESTION DES FORÊTS DU CORRIDOR KATAVI-UGALLA

DOMAINES D’INTERVENTION
Co-gestion des forêts, Développement d’activités génératrices de revenus (apiculture, champignons sauvages), Renforcement des capacités des partenaires locaux, Education environnementale.

PARTENAIRES LOCAUX

• Village Natural Resources Committees de Uzega, Mgombe, Kanoge, Wachawaseme, Mtakuja, Kaulolo, Nsenkwa, Masigo et Uruwira
• ADAP Tanzania

EN COLLABORATION AVEC
Tanzania Forest Services (TFS), haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (hepia), Ministry of Natural Resources and Tourism (MNRT), Mlele District Council, Tanzania Wildlife Research Institute (TAWIRI), Adansonia Consulting.

OBJECTIF GENERAL
Les droits des communautés riveraines de la réserve forestière de Mlele sont sécurisés, leurs moyens de subsistance sont améliorés et pérennisés, la conservation à long terme de l’écosystème et l’approvisionnement durable des services qu’il génère est ainsi assurée.

OBJECTIFS DE LA SECONDE PHASE

• 9 villages sont impliqués dans un processus de co-gestion de la réserve de Mlele et mettent en place des programmes scolaires d’agroforesterie
• Le développement des chaînes de valeur ajoutée conduit à la commercialisation des premiers champignons et à la commercialisation des produits apicoles sur le marché de détail, en mettant l’accent sur le soutien aux productrices.

DESCRIPTION
Les forêts de la région sont soumises à de fortes pressions contribuant à leur dégradation rapide (déforestation, braconnage). L’ADAP a appuyé durant plusieurs années la mise sur pied d’une gestion communautaire d’une portion de 850 km² de la réserve forestière de Mlele (voir la fiche projet précèdent). Soumise à des pressions similaires, c’est la seule forêt de la région à ne pas avoir connu de dégradation importante au cours de la dernière décennie. En regard des bons résultats atteints en matière de développement socio-économique local et de conservation des forêts et de la faune, le Ministère de l’Environnement et les partenaires locaux ont demandé à l’ADAP d’étendre l’expérience par le biais d’un modèle de co-gestion à l’ensemble de la réserve de Mlele (2350 km²).

Le projet s’appuie sur une disposition de la loi sur les forêts qui permet aux villages riverains d’une réserve gouvernementale de mettre en place un système de co-gestion avec le Service des forêts. Ce processus participatif vise à sécuriser à long terme les droits des communautés riveraines sur la forêt et ses ressources, tout en permettant la mise en place d’une gestion et d’une gouvernance dans lesquelles les villageois ont une place centrale. Le projet facilitera ce processus en soutenant la mise sur pied des comités villageois de gestion et assurera un renforcement des capacités des membres de ces organes. Il initiera aussi une démarche d’éducation à l’environnement à l’égard des écoles des 9 villages pour leur permettre de découvrir la réserve et ses modalités de gestion. Outre les revenus collectifs qui seront générés par la gestion de la réserve, un soutien sera apporté aux développement d’activités génératrices de revenus pour les ménages, en développant les filières de l’apiculture et des champignons.