Formation de 61 éco-gardes villageois

En octobre 2021, 41 gardes ont terminé les trois mois de formation à Likuyu Sekamaganga Community Based Training Center (CBCTC) et 20 d’entre eux sont actuellement en formation. En plus d’un entraînement physique intensif, les gardes ont abordé des thèmes comme le respect des lois liées aux réserves forestières et de chasse, la prévention auprès des usagers, l’utilisation du GPS, le tir, l’identification des principales espèces de mammifères et les premiers soins.

Les participants se sont déclarés particulièrement satisfaits de la formation, la plus longue et la plus complète qu’ils aient suivies. Elle leur a permis d’obtenir un certificat de formation reconnu au niveau national, ce qui représente une plus-value pour eux.

Eco-gardes formés par le projet Rungwa Corridor avec le chef de projet Romanus Mwakimata et la comptable Christina Komba.

Les gardes seront employés par les Joint Forest Committee, comités locaux soutenus par les projets de l’ADAP qui vont co-gérés les réserves forestières nationales de Mlele et de Rungwa River. Les éco-gardes seront en charge de la surveillance et du suivi écologique de ces deux réserves et pourraient également être amenés à collaborer avec d’autres entités gouvernementales sur d’autres réserves selon le besoin des autorités.

Tous les gardes sont issus des régions de projet et leur emploi leur permet de garder un lien avec les forêts de leurs ancêtres, de valoriser leurs savoirs traditionnels (connaissances des lieux et des espèces) et de protéger les forêts pour les générations futures.

 

 

En outre, les gardes ont été équipés (uniformes, bottes, tentes, GPS, etc.) et disposent des véhicules 4×4 et motos nécessaires à l’exercice de leur activité. Il faut rappeler que sans eux, aucune action effective de conservation sur le terrain n’est possible !

Seules trois femmes figurent parmi les 61 gardes. Elles ont en effet été très peu à postuler car les exigences du métier de garde, comme le fait de séjourner plusieurs jours en forêt sans réseau, sont difficilement compatibles avec leur vie de famille. C’est pourquoi l’ADAP souhaite développer ses réflexions sur le genre et sur les rôles et les opportunités données aux femmes dans ses projets.

Première volée d’éco-gardes formés par le projet Katavi-Ugalla corridor

Deuxième volée d’éco-gardes formés par le projet Katavi-Ugalla corridor.
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